Fourons à fond derrière le projet de «pays des bocages sans frontières»

Le point, administratif en apparence, était «extrêmement important», a commenté le bourgmestre Voerbelangen de Fourons, Joris Gaens. Et c’est à l’unanimité, moins le vote traditionnellement annulé de Grégory Happart (R@L), qu’a d’ailleurs été approuvé ce jeudi le «masterplan» du projet de parc paysager du «pays des bocages sans frontières», anciennement connu sous le nom de «bocages sans frontières». Et l’accord de coopération qui y est lié.

La Région flamande, a expliqué le mayeur fouronnais, veut créer, en Flandre, trois «parcs paysagers». Il y avait treize candidatures au départ, qu’un jury a examinées, pour retenir sept dossiers, parmi lesquels celui du «pays des bocages sans frontières». Chacun des sept candidats a reçu un subside de 100000 euros pour peaufiner son dossier.

C’est la «Société régionale du paysage de Hesbaye et de Fourons» qui s’est chargée de l’élaboration de ce masterplan, a poursuivi Joris Gaens. Le document devait être approuvé pour pouvoir être transmis à l’autorité flamande compétente avant le 31 mai prochain.

La dénomination de «pays des bocages sans frontières» correspond à une réalité, a poursuivi Joris Gaens: avec Fourons, on y retrouve les communes wallonnes d’Aubel, de Plombières et de Dalhem, ainsi que les communes néerlandaises limitrophes d’Eijsden-Margraten et de Valkenburg.

Un paysage commun de bocages par-delà la frontière belgo-néerlandaise et… la frontière linguistique

Entre ces communes, il y a un milieu naturel partagé, a-t-il poursuivi, «notamment avec les cours d’eau et les rivières qui les traversent». L’agriculture y a le même visage. «Et puis il y a des liens sociaux forts» a ajouté, un brin enthousiaste, le bourgmestre de Fourons. Et la réussite du projet peut avoir de nombreuses retombées positives «pour le patrimoine, mais aussi pour les habitants de la région». Mais aussi pour la lutte contre le réchauffement climatique, ou pour une agriculture durable.

L’opposition francophone a apporté son soutien au projet «qui prouve que la commune de Fourons fait bien partie du pays de Herve et non de la Hesbaye» a taquiné l’échevin Jean Levaux. Sans susciter de réaction dans la majorité… mais bien celle de la directrice générale, qui lui a rappelé que la société régionale du paysage «est de Hesbaye ET de Fourons».

Un collège d’experts tranchera entre les sept dossiers qui lui seront soumis et remettra son choix, en principe en fin d’année, à la ministre flamande de l’Environnement, Zuhal Demir (N-VA). Le Zwyn, à la côte,semble déjà super-favori. Le caractère transfrontalier, y compris linguistique, jouera-t-il en faveur ou défaveur du projet de « pays des bocages sans frontières »? On espère, pour le cadre paysager, que le premier volet de l’alternative l’emportera..

L’ajout a effectivement été adopté par cette société régionale, pour effacer l’absurdité géographique qui avait, en son temps, présidé au détachement de la commune fouronnaise pour l’arrimer à une société paysagère centrée sur un milieu naturel totalement différent.

  • Inondations Unanimité aussi pour approuver les mesure suggérées par la Société flamande de l’Environnement en matière de lutte contre les inondations. Parmi ces mesures, il y a une incitation pour les Fouronnais(e)s dont l’habitation est susceptible d’inondations à prendre des mesures de prévention. Ces mesures pourront bénéficier de subsides.
  • Fabrique d’église de Fouron-le-Comte L’opposition francophone, sauf Grégory Happart, qui n’a modifié sa position que sur le document du conseil de fabrique de Remersdael, a approuvé les comptes 2022 des divers conseils de fabrique. Elle s’est toutefois opposées à l’approbation, donnée par la majorité, du compte de la fabrique d’église de Fouron-le-Comte, «en raison de la mauvaise gestion de la salle paroissiale (devenue communale)» a expliqué l’échevin francophone Jean Levaux.
  • Essai transformé pour la dernière arrivée au conseil communal, Chantal Lebeau, qui proposait la création d’une «zone d’ombre» pour se protéger du soleil, à la piste de moutain-bike. «Pergola ou plantation d’arbres» suggérait-elle. «Nous y avons déjà planté un platane qui pousse bien. On va examiner comment suivre votre suggestion» a commenté Joris Gaens. Proposition acceptée à l’unanimité.
  • Absent Le «dissident» flamand Rik Tomsin était absent au conseil communal. Et l’«éminence grise» de la liste alternative n’était pas non plus présente dans le public. Un premier signe d’essoufflement?

2 commentaires sur « Fourons à fond derrière le projet de «pays des bocages sans frontières» »

  1. Merkwaardig dat jij zoiets durft beweren. Ik heb het mee opgericht en die EN erin doen plaatsen vanaf het begin. Dat Jean Levaux en zijn cornuiten taalnuances niet begrijpen is nog aanvaardbaar; dat jij erover fantaseert niet.

    J’aime

  2. Op de agenda van de gemeenteraadszitting stond dat punt op de twaalfde plaats en scheen inderdaad niet zo belangrijk tot uw opvolger erover meer uitleg gaf. De tussenkomst van Jean Levaux was maar om te plagen. En een tijd geleden had ik als oospronkelijke Haspengouwer al geschreven dat het Voerens landschap niets te maken had met het Haspengouwse. Dat was zo pertînent dat de naam van het Regionale Landschap maatschappij later aangepast werd. Hier werd naar dat tijdperk herinnerd….

    J’aime

Laisser un commentaire